Cours de sadomasochisme

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  • #31293
    GC
    Participant

    Pour la première fois de ma vie, j’ai organisé une séance privée d’initiation au sado-masochisme. J’ai invité quelques Dominateurs (que je connais ne fut-ce qu’un peu) en SM, en leur permettant de venir avec deux personnes intéressées par le sado-maso (un parrainage en quelque sorte), mais ne le pratiquant pas (encore).

    A Bruxelles, les demandes de ce genre de séances augmentent mais les professionnels compétents sont très rares.

    Pour cette initiation en live, j’ai loué un donjon insonorisé plus grand que ma salle, et il me fallait un “sujet d’entraînement”. Ce fut un esclave masculin (une dame aurait convenu aussi, mais je n’en ai pas trouvé qui acceptait), faisant partie du milieu gay. Il m’a été recommandé par une amie personnelle qui m’a garanti son côté nettement masochiste.

    Je l’ai donc invité comme slave pour une séance SM gratuite en lui expliquant aussi que j’inaugurais ma nouvelle tenue et qu’il y aurait plusieurs personnes dans la salle “de cours”, mais qu’il ne les verrait pas.

    Avant l’arrivée de mes invités, j’ai attaché le jeune-homme, comme je fais d’habitude, c’est-à-dire esthétiquement et solidement. Une particularité : la cagoule intégrale (sauf la bouche) que je lui ait mise était très bien insonorisée aux oreilles. J’ai acheté cette cagoule pour cette soirée d’ailleurs. En me l’essayant je n’entendais rien de la musique de ma salle. Super cagoule accoustiquement très efficace.

    Les mains de l’esclave ont été attachées aux deux extrémités du trapèze, et les chevilles réunies par une chaîne de cinquante centimètres environ.

    Quand il a été tout à fait prêt, mes invité(e)s ont été autorisés à entrer dans la salle. Surprise : le slave les attendait déjà donc debout et attaché au centre de la pièce. Je leur ai demandé de ne pas parler fort afin que le soum’ ne les entendent pas au-delà de la musique.

    Les Dominant(e)s expérimenté(e)s ont montré aux intéressé(e)s non-pratiquant comment faire. Un cours en live en quelque sorte.

    Assez vite j’ai bâillonné car les décibels effrayaient un peu des élèves.

    Moi-même j’ai appris des méthodes de frappe efficaces, notamment sur les chevilles ou entre les fesses de bas en haut.

    La leçon a duré une heure trente environ. Cela peut sembler long, mais l’intensité était moins forte que dans ma pratique personnelle.

    Les apprentis ont vu comment on attache, quel matériel j’utilise, comment on échauffe l’esclave avec un martinet, puis comment on continue avec cravache et fouet. Ils (elles) ont pratiqué à tour de rôle, parfois frappant par devant et derrière à la fois, imprimant des mouvements d’ondulation.

    J’ai vraiment été content que les nouveaux (velles) venu(e)s aient envie de continuer, dans leur majorité.

    Il y avait notamment une jeune-femme (entre 25 et 30 ans) parrainée par un de mes invités et qui semblait pratiquer pour une première fois en dominatrice (je pense qu’elle était soumise jusqu’ici, mais que son parrain voulait l’initier au sado-maso…). J’ai été étonné par l’agilité de sa cravache et sa brutalité aussi. Elle prenait un grand plaisir (son visage le montrait bien) à frapper et faire crier le jeune-homme attaché. Etonnant mais fascinant genre humain.

    Bref, un écolage qui a semblé plaire à toutes et tous, y compris à moi.

    Je regrette de n’avoir pu montrer les méthodes de soumission (puisqu’il était attaché à l’arrivée des invités), mais je n’ai pas eu le temps.

    A refaire sans doute, mais peut-être plus longtemps et avec deux soum’ au lieu d’un seul. Avec un tempo de frappes peut-être plus rapide aussi vers la fin de la séance.

    GC
    :good:

    GC

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    #31335
    Eglantine
    Maître des clés

    Bonjour, et merci pour ce partage !

    C’est vrai qu’on trouve des cours de yoga, de pâte à modeler, d’effeuillage, de masturbation, de tantrisme… Parmi toutes ces leçons, l’idée de cours de SM ne semble pas franchement incongrue…

    Une petite question : je vois que vous parlez de fouet. J’ai souvent lu que certains fouets étaient particulièrement difficiles à maîtriser, et nécessitaient des mois d’entraînement “à vide” avant de pouvoir être utilisés sans risque sur quelqu’un… Quels types de fouets mettriez-vous entre les mains de dominateurs/trices débutant(e)s pour une première séance avec un soumis ?

    #31345
    GC
    Participant

    Elle,

    Vous me faites toujours rire dans vos réponses : vous avez un sens de l’humour et des tournures de phrases désopilants.

    Rien qu’en écrivant ces lignes je ris encore.

    Bon, je sais que je suis apparemment tout à fait marginal. Il n’y a pas beaucoup de personnes, je pense, qui osent avouer mon genre de pratique (avec des étrangers en tout cas). Mais je sais que beaucoup de gens rêvent – mais n’osent pas – avoir ma pratique et mon audace. Il m’a fallu du temps pour créer ma salle/donjon (j’ai investi et j’ai fait beaucoup moi-même) et démarcher les concierges d’hôtel, demande aux magasins de matériel BDSM de faire ma publicité, mettre de petites annonces dans les toutes-boites, etc.

    Ensuite il a fallu oser commencer doucement et se dire que le bouche à oreilles allait fonctionner.

    Aujourd’hui mon carnet est rempli pour des semaines (4 rendez-vous hebdomadaires c’est peu, OK) et j’ai de la place le vendredi soir pour un invité “last minute” (non ce n’est pas un voyage lointain mais bien insolite).

    Comme dans tous les domaines, quand on devient compétent (du moins j’ ai cette impression) on a envie de partager. Et c’est ce que j’ai fait pour cette première séance. Je n’en reviens pas moi-même du succès que j’ai eu (4 parrains et 8 parrainés = 12 personnes plus moi). Pauvre slave, il en a eu pour son masochisme ; il avait la voix rauque quand je l’ai débâillonné. Apparemment il ne regrette pas. Pourvu qu’il accepte de revenir – c’est difficile à trouver.

    Pour le fun, sachez que sur un autre forum (que vous connaissez), une soumise s’est déjà proposée pour servir de “cobaye d’entraînement” pour mon prochain cours. Apparemment, je louerais une salle plus grande (et isolée) pour avoir deux slaves attachés aux trapèze, à 4-5 mètres l’un de l’autre. Ainsi les élèves pourraient s’entraîner sur masculin ou féminin en pouvant tourner autour, comme il se doit.

    Les demandes de deux parrains déjà présents la dernière fois sont déjà là avec un nouveau parrainé sur les deux possibles.

    Le fouet à présent : il faut faire attention. Moi-même je n’utilise que le fouet court pour usage à l’intérieur. Je me suis entraîné de nombreuses fois sur des bouteilles en plastiques remplies d’eau en essayant de faire sauter le bouchon simplement posé dessus, sans renverser la bouteille. Le nombre de fois que j’ai dû redresser la bouteille est élevé, mais j’y suis arrivé.

    Donc je confirme qu’il faut de l’entraînement pour ne pas cisailler la peau ou déchirer les vêtements. Mais je préfère la cravache qui est plus facile et dans laquelle je peux mettre plus de force sans risque (j’en ai déjà cassée sur un pantalon en cuir)

    Le fouet long ? J’en ai un, mais je n’arrive pas à ne faire sauter que le bouchon. Donc il est encore en rodage. Je suis un peu paresseux à cet entraînement car je ne sadise quasiment qu’en intérieur (et je n’ai pas de hangar) ;-)

    J’ai tout un dossier sur les cravaches et fouets, si vous voulez.

    A bientôt et merci pour votre intérêt.

    GC

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    #31349
    GC
    Participant

    Quelques infos complémentaires sur le fouet :

    Comme tout artisan, ce ne sera qu’après de longues heures d’entraînement qu’on peut commencer à le manier “correctement”.
    Etant plus expérimenté dans les cravaches, je considère le fouet et la badine comme les moyens de flagellation les plus “hard” qui soient, ce qui me convient donc aussi.
    Le fouet peut, en effet, marquer profondément la peau et même plus.
    Pratiqué avec maîtrise il peut toutefois provoquer un coup cinglant grand producteur d’endorphines (et de cris).
    Modèles retenus :
    – Fouet “court” :
    peut être le plus “simple” pour commencer, il reste néanmoins redoutable. En général composé d’un manche semi-rigide ou souple, il mesure en moyenne 1,20 m à 1,40 m. C’est celui que j’utilise dans salle.

    – Fouet long :
    Il nécessite un (très) long apprentissage et peut blesser gravement.
    Son manche est rigide ou semi-rigide et il peut atteindre plus de 2,50 m.
    Ses blessures peuvent être terribles.

    – Fouet de dressage :
    A mi-chemin entre le fouet et la cravache, il est très cinglant.
    Le manche et la tige sont rigides et long en moyenne de 80 cm à 1,20 m et se poursuivent par une drisse ou un cuir souple souvent lui-même terminé par une mèche. Il ravira vos “pets” car ils sont à la base destinés au dressage des chevaux. Il ont la particularité de provoquer un claquement assez facilement dans l’air. Ils sont par ailleurs très précis.

    – Fouet à mèche :
    IL s’agit en fait plus de la terminaison d’un fouet. La mèche peut être mono ou multi brins. Pour vous faire une idée, imaginez un coup de fouet avec une amplification d’un martinet…
    Son “chant” est très reconnaissable, et vous risquez fort de faire trembler votre soumis(e) rien qu’avec son claquement dans l’air.
    Il est très dangereux si pas maîtrisé…

    Bien sûr ce n’est pas exhaustif et cela demande à être complété…
    En tout état de cause, il convient d’une part de prendre conseil auprès d’un “spécialiste” de la question. J’entends par là un spécialiste “reconnu”… Il faut vraiment apprendre sa manipulation et passer de longues heures d’entrainement sur des “cibles” fixes (coussin, bouteilles plastiques, etc.)
    Une technique fréquemment utilisée est celle de la flamme de bougie qui doit être mouchée sans que la bougie ne vacille (très bon contrôle à la fois pour la précision et pour l’intensité).

    En tout cas, l’utilisation du fouet en bdsm peut être un moment très fort entre Dominant et soum’ et mérite d’y passer réellement du temps.

    Deux sites intéressants mais pas absolus : je n’en connais pas de très pédagogiques, hélas.

    http://leloupblanc.eklablog.fr/les-fouets-p425600

    http://www.snakewhip.com

    GC

    #31353
    Eglantine
    Maître des clés

    Je viens de parcourir avec intérêt votre réponse, ainsi que le liens vers le topic au sujet des fouets sur Bdsm.fr… Les fouets sont des objets fascinants, extrêmement techniques malgré leur simplicté apparente…

    Par contre, les détails quant à l’apprentissage nécessaire avant d’acquérir la maîtrise suffisante pour utiliser un fouet sans risque de blesser gravement la personne à l’autre bout me confirment que ce n’est pas un accessoire pour moi…. Empotée comme je suis, je serais capable d’assommer accidentellement le soumis avec le manche du fouet avant même d’avoir tenté de lui faire mal… :scratch:

    Mais je me dis que ça doit quand même être un sacré spectacle à contempler…

    #31360
    GC
    Participant

    Bonjour Elle,

    Dans le cadre du BDSM, le fouet est utilisé surtout pour “picoter” les fesses, les cuisses, les mollets, le dos.

    Le but est d’effleurer des parties de l’esclave juste pour le faire réagir mais sans provoquer de grande douleur ni de blessure. Le Dom voit donc le slave bouger et gémir un peu et cette petite gesticulation est plaisante, un peu comme un marionnetiste si vous voulez.

    Dans le cadre du SM, la douleur fait bouger l’esclave mais bien davantage. On a donc des contorsions de partout et vers partout, accompagnées de cris (voire de hurlements), avec tiraillements des attaches, tensions des chaînes, supplications, etc. Bref une séance douloureuse pour l’esclave et un jeu de mouvements et de décibels qui plaisent au dominant.

    Tout est question d’objectif. Je rappelle qu’on est entre adultes consentants….

    En ce qui me concerne, je joue sur tous les tableaux. Je commence par faire se déverser les endorphines avec la cravache et le bout du fouet (ce qui provoque des mouvements que j’aime voir) et je termine le sado-maso avec le fouet. en sadisme énergique.

    J’ai toutefois un problème avec le picotage du fouet : quand mes esclaves sont fétish et gardent leur pantalon de cuir ou de vinyle, le picotage du bout du fouet est impossible et si je fouette fort, j’abime ou déchire le cuir.

    Dans ce cas, il n’y a plus que la cravache et la badinne pour passer au sadisme et rien d’autre. J’ai déjà brisé des cravaches sur des pantalons en gros cuir tant je devais frapper pour obtenir un résultat.

    Je vous confirme que c’est un sacré spectacle ; je dirais même un son et lumières. Depuis 14 ans je ne m’en lasse pas (si vous voulez vous former, je vous parrainerai dans mes prochains cours) :yahoo:

    J’ai des fims et vidéo, mais je ne sais pas comment les poster ici.

    Sinon il y a les séquences You tube que je peux afficher sur ce forum. Un seul problème : serez-vous d’accord : le sado-maso n’est pas vraiment le but de ce forum et certaines séquences sont parfois dépourvues de finesse. Mais sur le fond, elles restent intéressantes.

    A bientôt et merci pour votre souci de bien faire.

    GC

    #31517
    Eglantine
    Maître des clés

    Bonjour GC,

    On ne peut pas héberger de vidéos sur le blog (pour que ça tourne sans lagger, il faudrait un hébergement sacrément cher, ou vraiment peu de visiteurs), mais les vidéos Youtube (ou autres) sont les bienvenues. Il suffit de copier-coller dans votre post un lien vers la vidéo, ou le code fourni par Youtube pour intégrer la vidéo sur une page (les deux fonctionnent).

    Au fait, voyez-vous un inconvénient à ce que je déplace ce topic vers le forum “BDSM” ?

    Pour le parrainage, merci pour la proposition :-) . Malheureusement, on vit assez loin de la Belgique, donc je ne pense pas que ce serait très simple à organiser… Mais je suis curieuse de voir les vidéos.

    #31519
    GC
    Participant

    Merci Elle, je comprends.

    Je vais donc poster des liens disponibles sur le web. On se passera des vidéos que j’ai personnellement tournées. Vous pouvez déplacer le sujet sur BDSM, OK.

    A bientôt

    GC

    #31552
    GC
    Participant

    Bonjour,

    Voici une séance au fouet qui n’est pas de moi. Je reproche à la préparation de la slave que ses jambes soit attachées : (un(e) esclave qui peut bouger, les yeux bandés, c’est plus fun).

    La dernière partie de la séance ne m’intéresse personnellement pas .

    Le Dom’ manie bien le fouet court, je le reconnais

    Une des positions que je préfére donner à mes slaves est :
    1, bras en l’air,
    2, jambes libres,
    3, corps au centre de la pièce, ce qui me permet de tourner autour de lui (elle) et de suivre les déplacements,

    Quelques précisions quant à ma pratique
    1, sauf demande contraire : je bande les yeux (je déteste les yeux supplicateurs + un(e) slave qui me voit et qui anticipe les frappes casse la spontanéité dans la séance)
    2, j’attache les poignets par des bracelets de cuir enrobant et serrant bien les deux poignets (photos sur demande) afin de répartir le choc des mouvements tout en empêchant de se libérer,
    3, je ne tire pas les bras haut (trop pénible au-delà de 10 minutes),
    4, je relie les bracelets de chevilles par une courte chaîne, ce qui permet à l’esclave de bouger mais pas de ruer ni de faire de trop grands mouvements. En 2-3 minutes de cravachage, le (la) soumis(e) a vite perçu l’amplitude autorisée par la chaîne et adapte ses mouvements. Plus la chaîne est courte, moins l’esclave bouge.
    Avantage d’une chaîne courte entre les chevilles : je dois moins bouger autour de l’esclave et j’ai plus facile pour ajuster les frappes.
    Inconvénient d’une chaîne courte : la séance est moins dynamique et l’esclave sait moins onduler élégamment.
    En général, avec les nouveaux(velles) soumis(e)s, je laisse plus de longueur, quitte à raccourcir la chaîne (mousquetons) en cours de séance, ce qui donne un peu de répit (pas trop pour le tempo de la séance) au slave.

    5, mes slaves ne sont pas fouetté(e)s à même la peau : petite culotte en nylon, jeans, vinyle, … La cravache, est possible à même la peau avec un large paddle.

    6, plus d’infos ? Demandez-moi…

    GC

    #31553
    GC
    Participant

    Voici un travail intéressant avec le long fouet.

    L’esclave bouge un peu grâce à la précision de la frappe et est bien attaché (indispensable) par 4 bracelets de cuir.

    Je n’ai qu’un reproche à formuler (il est minuscule) : fumer dans une salle SM, en présence d’un slave est un manque de classe selon moi.

    #31555
    GC
    Participant

    Le fouet court avec usage du trapèze :
    1, les attaches de poignets sont robustes
    2, la slave peut empoigner le trapèze
    3, le trapèze est suspendu de manière centrale (il y en a en triangle), ce qui permet une séance dynamique si l’esclave a les jambes un peu entravées par une chaîne mais pas par une barre rigide
    4, on peut facilement mettre bandeau, bâillon, cagoule, ceinture, collier, etc à l’esclave étant donné sa position centrale dans la pièce
    5, je n’aime pas trop fouetter les dos

    La deuxième séquence est une leçon avec fouet court d’abord, plus long ensuite, très long enfin. Plus le fouet est long, plus la vitesse est grande à l’extrémité et plus la douleur est cinglante.

    Je vous passe le sang qui est évitable si on laisse un léger vêtement. Aimer voir le sang n’est pas pour moi.

    GC

    #31584
    Eglantine
    Maître des clés

    Bonjour GC,

    Merci pour ces vidéos et ces explications.

    J’avais déjà vu le monsieur de la première et la troisième séquence au détour de quelques vidéos. Je me demande si c’est un acteur célèbre dans le BDSM…

    En ce qui concerne l’usage du fouet jusqu’au sang, je me suis toujours interrogée quant aux risques de transmission de MST si le fouet est utilisé successivement sur plusieurs personnes… Même en nettoyant bien, le cuir ne peut pas être désinfecté à 100% (j’ai croisé plusieurs sites proposant des astuces pour nettoyer au mieux le cuir post-séance BDSM, mais aucune de ces techniques ne semblait totalement safe)… Donc même s’il est minime, le danger n’est pas absent, à moins que chaque soumis ait son propre fouet.

    Sinon, pour la cigarette, dans le contexte de la seconde vidéo, ça fait un peu partie du jeu de rôles de la séance, non ?

    #31600
    GC
    Participant

    Bonjour Elle,

    Je n’ai jamais songé aux MST avec le fouet, car je ne me sens pas concerné par le sang, mais c’est très intéressant – et à craindre, en effet.

    Ce monsieur vient plusieurs fois sur you tube. Je pense que c’est un passionné qui s’affiche. En tout cas il a tout d’un professionnel.

    La cigarette et le jeu de rôle ? Oui peut-être.. En tout cas cela fait un peu vulgaire et méprisant. Dans le Sado-maso un peu classe on pense comme moi.

    Merci pour vos commentaires, Elle

    GC

    #31613
    GC
    Participant

    Vidéo : Analyse d’une séance SM

    Toujours en recherche d’innovation et d’idées, je découvre cette petite vidéo qui vous intéressera peut-être.

    Il s’agit d’une gentille séance BDSM qui consiste à attacher un soumis à un trapèze en fer. Ce dernier, contrairement à la vidéo “2 whippings”, n’est pas à attache centrale mais à double attache en triangle).

    L’objectif est de lui donner des fesses écarlates grâce à un grand paddle (pas très dur, il faut le préciser).

    Le soumis – souriant et sympa – va donc avoir les bras relevés tout en gardant la vision (pas de bandeau ni de cagoule), la parole (pas de bâillon) et les jambes libres (aucune entrave).

    Au cours de cette petite vidéo l’esclave va donc gigoter et tourner dans tous le sens alors que le dominant tente de le recentrer en permanence.

    Vous pouvez efficacement regarder, à l’arrière gauche de l’écran, un miroir et observer les préparatifs de la séance.

    Selon mes critères la qualité de la séance manque de professionnalisme.

    1, le Dominant ne sait pas attacher correctement l’esclave : il doit d’ailleurs s’y reprendre pour la main droite.
    2, l’esclave n’ayant pas les yeux bandés, il peut en permanence voir venir le Dominant et anticiper les frappes. Un des critères de réussite d’une séance SM est de bander les yeux, notamment pour cette raison.
    3, l’esclave a les bras trop tendus vers le haut pour une si longue séance,
    4, le Dominant ne lui a pas fait empoigner le trapèze (les mains sont tirées vers le haut, sans plus) ce qui ne facilite la résistance lors de la séance. A la minute 9, vous voyez d’ailleurs les doigts qui s’écartent et qui aimeraient empoigner le trapèze,
    5, le trapèze est tiré par une poulie à chaine et la chaîne pend sur le corps du soumis, ce qui est perturbant pour l’esthétique de la séance et pour le soumis,
    6, le bourreau manque d’agilité et ne fait pas danser le soumis sur place ; à la 3min 26 sec, il doit d’ailleurs le recentrer, comme il le fait souvent ensuite,
    7, ce manque d’agilité devrait être compensé par des entraves aux chevilles (bracelets de chevilles et courte chaîne)
    8, le Dominant tient trop compte des rouspétances du slave. Un slave qui hurle de mal et enrage, c’est normal. Ou bien le slave active le safeword ou bien la séance continue, même si c’est dur. Evidemment, tout dépend des conventions de départ, mais chez moi, on va plus fort et sans arrêt (sauf problème de santé, bien sûr). Si le Dominant ne supporte pas les cris, les bâillons existent que je sache. Pour moi, le bâillon est un accessoire essentiel en Sado-maso (si vous voulez les modèles et leurs performances, demandez-moi)

    Bon points :

    1, à 2minutes 59 secondes, le slave se soulève au trapèze, ce qui prouve que le matériel est solide,
    2, à partir de la 16e minute, le bourreau commence enfin à s’activer et à frapper un peu correctement, tout en tournant autour du slave,
    3, l’esclave est pieds nus, ce qui est gai quand on veut faire bien danser sous cravache et fouet, car l’adhérence au sol est bonne et les mouvements peuvent être élégants
    4, le slave a les fesses bien rouges à la sortie, c’est déjà ça.

    Conclusions : toutes les conditions étaient réunies pour une bonne séance SM, mais le résultat est moyen pour des détails exposés ci-dessus.

    GC

    Attachments:
    #32059
    Curieux
    Participant

    @GC
    Juste pour commenter de manière général l’ensemble de tes post sur le sadomasochisme:
    Je ne suis pas attiré par le sadomasochisme, en tout cas pas au degré auquel tu le pratiques, mais par contre je trouve très intéressant ce que tu racontes. C’est toute une dimension de la sexualité que je connaissais mal et que je découvre.
    Je suis aussi impressionné par ton professionnalisme et ta maîtrise du sujet.
    Si un jour, dans une discussion, la question est abordé, tes propos me serviront de référence. Bravo. :good:

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