Le 8 octobre 2011, la boutique Sextoys.com a envoyé le premier sextoy dans l’espace. Un œuf vibrant. Allumé. Dans la stratosphère. Et a ensuite publié sur son blog la vidéo de cet improbable périple.
L’œuf, accroché à un ballon gonflé à l’hélium en compagnie d’une caméra, s’est élevé jusqu’à une altitude de 36,6 km. Ensuite, le ballon a éclaté (comme prévu), le parachute a foiré (pas comme prévu), et le sextoy a entamé sa descente, à une vitesse avoisinant les 100 km/h, au lieu de la dizaine de km/h initialement escomptés.
Après l’atterrissage , l’œuf a probablement une sale gueule (la vidéo ne le montre pas), mais il vibre toujours.
Le voyage du premier sextoy dans l’espace, en vidéo
Pourquoi envoyer un sextoy dans l’espace ?
Balancer un sextoy dans l’espace, quelle drôle d’idée… Ça sert à quoi ? (hormis à amuser ceux qui le lancent)
A priori, à rien. Savoir qu’un sextoy vole bien, ce n’est pas primordial, on achète rarement des sextoys pour leur faire survoler la planète. A la limite, sa survie prouve que son moteur est solide, mais cela ne nous dit rien quant à son efficacité.
Mais bon, la pub, ça n’a pas besoin d’être très malin. Et c’est tendance, d’envoyer des machins dans l’espace.
Toshiba a lancé la mode en expédiant un fauteuil dans la stratosphère, puis d’autres s’y sont mis. Une chaîne de restaurants japonais nommée Sticky Rice a envoyé un sushi (là, par contre, la pub fonctionne sur moi : même si je sais que le sushi volant n’est pas comestible – il est farci de colle et fixé à son plateau à l’aide d’une vis – , ça me donne faim quand même), et Red Bull a même envoyé… un mec, un Autrichien du nom de Felix Baumgartner (rassurez-vous, il a atterri en bon état – et a même recommencé).
Ravi de la réussite de ce lancer d’œuf, le directeur de Sextoys.com envisage déjà de nouveaux projets spatiaux assez… étranges. Comme, par exemple, envoyer une poupée gonflable dans l’espace, avec le message “We cum in peace”.
(Ouais, je sais, je suis à la bourre, pour le buzz. Mais bon, je suis tombée dessus par hasard, et je trouvais dommage de ne pas le partager.)
A voir si l’expression “7ieme ciel” ou “dans les etoiles” existe aussi en anglais. Auquel cas on comprend mieux.
Si j’en crois les dicos en ligne, “au septième ciel” se traduit par “in seventh heaven”, “over the moon” ou “on cloud nine”. Donc ouais, on reste dans le spatial.