- Ce sujet contient 38 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par GC, le il y a 8 années et 10 mois.
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7 octobre 2015 à 10:16 #36840GCParticipant
Oui, la tenue vestimentaire est importante. C’est aussi pour ça que j’ai décidé d’imposer une tenue à celles et ceux qui n’en ont pas.
J’ai expliqué ici
“Actuellement il y a des apprenti(e)s Dominateurs(trices) qui ont déjà une tenue qui leur convient. D’autres n’en ont pas encore et s’habillent parfois n’importe comment. Je réfléchi à une tenue obligatoire dans ce dernier cas. En discutant avec beaucoup de personnes compétentes et sensées, je me dirige vers un dress-code unisex. Dans quelques jours, ce sera fixé.”
pourquoi j’en arrive là.
Merci à Nienna et Curieux.
GC
8 octobre 2015 à 1:09 #36842EglantineMaître des clésBonsoir !
@GC: Concernant votre récit (assez croustillant :-) ) de l’utilisation de l’électro-stimulation sur un soumis, c’est typiquement le genre de truc que je serais curieuse de regarder, mais que j’aurais bien trop peur de faire subir à un humain… Comment connaître avec certitude les limites physiques du soumis (pas en matière de douleur, mais de risque d’accident, il est par exemple possible qu’un cardiaque ignore sa condition…) ?
@Nienna: ah, c’est tout un concept, le marcel-sandales-BDSM ;-) … Après, bon, si la personne sait vraiment s’y prendre, peut-être qu’elle peut parvenir à faire oublier sa tenue, aussi décontractée qu’elle soit… Mais c’est sûr que ça n’aide pas à se mettre dans l’ambiance…
@Curieux: enfin, perso, j’hésiterais, quand même, avant de faire quoi que ce soit avec un mec couvert de sang et de boyaux… Disons que ça n’inspire pas trop confiance…8 octobre 2015 à 7:06 #36844GCParticipantLes billets d’humour de Elle pour nous mettre de bonne humeur le matin. Génial !
Pour l’électrostimulation, justement cette électrode sexe-anus ne passe pas par le coeur. S’il y a bien un type d’électro-stimulation sans danger sans celle-là.
Par ailleurs le gars a bien déclaré qu’il n’avait pas de problème de coeur ni de système nerveux.
Pour le reste, ça tombe bien que vous aimeriez assister à cela : je cherche une assistante pour mes soirées trimestrielles à Bruxelles. D’ailleurs, la première fois qu’on assiste à du SM, on ne fait que regarder, en effet. Après on agit de plus en plus. Classique. Bienvenue donc Elle.
;-)
GC
1 novembre 2015 à 9:17 #37045GCParticipantSamedi dernier, dernière séance de ma soirée hebdomadaire.
Le couple vient et madame accepte la demande : apprendre à attacher + mettre cagoule et enfin bâillon. Il s’agit donc, à priori, d’une séance « one shoot », pour apprendre
– quel matériel acheter,
– comment le mettre,
– quelles précautions prendre,
– quels safeword et safecode employer,
– quelles limites dans les usages martinet, cravache, fouet, canning.Tout est bien clair et monsieur met les attaches aux poignets et chevilles de madame. Bien ajustées – pas trop tout de même – comme il se doit.
Ensuite la ceinture à 2 boucles arrières. Ensuite il attache les mains de madame dans le dos (un bracelet par boucle pour éviter les surprises)
Puis vient le moment de chausser la cagoule en lycra « bouche ouverte ». Facile à enfiler et à équilibrer.
Vient le moment de mettre la cagoule en cuir « bouche ouverte ». Pour une raison mystérieuse, à peine la dame sent-elle qu’on lui dépose la cagoule sur la tête, qu’elle commence à paniquer. On la fait respirer profondément, elle demande qu’on lui détache les mains dans le dos, ce qu’on fait. Elle se calme. On lui propose de mettre la cagoule avec ses mains libres et quelle accompagne le mouvement. Elle se calme. On lui met la cagoule et on la zippe. On ne serre pas encore les lacets. Je la fais respirer profondément et lui propose de réattacher ses mains dans le dos. Elle accepte. On tente de serrer les lacets. Repanique – rerespiration.
Elle accepte qu’on serre les lacets : progressivement mais fermement, comme il se doit (sinon ; inutile d’avoir une cagoule à lacets).
Là je décide qu’il faut lui attacher les poignets au trapèze, trapèze au niveau de la tête, car sinon on n’en finira pas. Elle accepte. Elle est droitière : donc poignet droit d’abord, le gauche ensuite, chaque poignet étant attaché séparément dans le dos.
Ouf : la voilà attachée par les poignets aux deux extrémités du trapèze.
Je propose alors à son mari la première frappe sur le fesses. Dont acte. Hurlement de peur de la dame. Pour quelqu’un qui était consentante c’est étrange et c’est raté.
Je regarde monsieur d’un air interrogé : il refrappe. Re-hurlements.
Je lui dis qu’on la bâillonne ou qu’on arrête. Elle respire profondément et accepte. Bâillon gode. Je lui fait ouvrir la bouche et à peine j’introduis le gode, qu’elle gigote de la tête pour l’empêcher.
15 minutes de négociations. Lui s’impatiente et veut frapper. Elle menace de tout arrêter.
On reprend après 15 minutes, pour lui – enfin – enfourrer le bâillon-gode et boucler la lanière arrière, dans la nuque.
Une heure de passée.
Pour le reste on a monté le trapèze et il l’a faite bien danser.
Le SM, je vous le dis, ça demande parfois de la patience, de la patience et encore de la patience.
GC
2 novembre 2015 à 7:30 #37055MagicToyParticipantMerci de ton retour d’expérience Mister GC….
😎😎😎
11 novembre 2015 à 4:04 #37080CurieuxParticipant@Curieux: enfin, perso, j’hésiterais, quand même, avant de faire quoi que ce soit avec un mec couvert de sang et de boyaux… Disons que ça n’inspire pas trop confiance…
Les vieux trucs des films d’horreur. Les boyaux sont ceux d’un poulet, idem pour le sang.
Je cherche, mais en mémoire je n’ai pas mieux que “Cannibal Holocaust”.
On y voyait une jeune femme empalée sur un pieu. La scène semblait si réaliste qu’il a fallu que la jeune femme manifeste qu’elle était bien en vie pour éviter que les auteurs du film finissent en prison. En pratique, le pieu se finissait par une selle de vélo, et la jeune femme tenait l’extrémité pointue dans sa bouche.
Disons qu’il ne s’agit que d’une suggestion pour montrer que même un habillement familier peut devenir terrifiant.
2 décembre 2015 à 6:14 #37209GCParticipantVendredi dernier, deuxième et dernière séance de la soirée, un couple vient. Version officielle : “nous pratiquons le sm depuis des années, ma femme est ma soumise, et je voudrais apprendre les différents modèles de bâillons et leurs avantages et inconvénients respectifs.”
Les voilà donc, arrivant à 20h15, apparence normale, vêtements classiques, bref, rien ne permettant de préjuger de la pratique du sm.
Je leur montre ma collection : gag ball avec et sans trous, avec et sans mentonnière, avec et sans harnais de tête, simple bâillon avec gode et, enfin, panel gag avec gode interne.
J’explique les avantages et inconvénients respectifs (de tous les modèles) aux deux personnes. Monsieur veut tester le silence qu’on obtient avec chacun.
Bandeau sur les yeux de la dame, je descends donc le trapèze, au niveau des épaules, dans le dos, entre les omoplates ; j’y attache les bras écartés, avec 6 bracelets au total, tout au long du bras, laissant bien libre la bouche, le dos et les fesses.
Les bracelets de chevilles attachent les jambes écartées aux anneaux du sol.
La voilà donc bras horizontaux et jambes tenues écartées par les attaches de chevilles.
Je vérifie que rien ne puisse céder et on démarre les différents types de silence grâce à la longue cravache sur les fesses et jambes. Le monsieur n’est pas débutant.
Le panel gag avec gode l’emporte. On le remet à la dame et…. monsieur demande que je les laisse seuls 45 minutes. La dame est d’accord. Je suis très frustré mais je sors. Je me suis assuré du safe code.
45 minutes plus tard, le monsieur, tout en transpiration, est venu me chercher. La dame avait les fesses et les jambes écarlates. Elle était toute mouillée aussi. Apparemment le panel gag était le meilleur : je n’avais rien entendu derrière la double porte.
Du beau matériel en quelque sorte.
GC
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7 décembre 2015 à 10:17 #37237CurieuxParticipant7 décembre 2015 à 11:14 #37238GCParticipantJe préfère le mot “stress” que “peur”. Le stress met du piment dans la séance et facilité la pose des accessoires (attaches, cagoule, ceinture, collier, …).
Il fait obéir plus facilement le (la) soumis(e) et assure le plaisir de la domination augmentée.
Mais le stress peut tout de même faire transpirer, trembler et … uriner.
La “peur” se rapproche de “terreur” et ça j’aime moins.
GC
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