Pourquoi ne faut-il jamais souffler dans le vagin pendant un cunni ?

Pourquoi ne faut-il jamais souffler dans le vagin pendant un cunni ?

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Pourquoi ne faut-il jamais souffler dans le vagin lorsqu’on fait un cunni (ni dans d’autres contextes, d’ailleurs) ? Bon, déjà, parce que c’est une drôle d’idée, peu susceptible d’expédier la personne au septième ciel. Mais surtout, ce geste, qui semble pourtant anodin, voire comique, peut avoir de graves conséquences sur la santé de votre partenaire. Un article de Futura Santé se penche sur la question, avec une anecdote plutôt inquiétante.

Pourquoi ne faut-il jamais souffler dans le vagin pendant un cunni ?

L’histoire commence comme une mauvaise légende urbaine. En l’an 2000, une jeune femme de 24 ans se présente aux urgences pour de sévères douleurs au ventre et au thorax. Il s’agit d’un pneumopéritoine, une grave pathologie où la cavité de l’abdomen se remplit d’air, ce qui peut entraîner des complications mortelles. C’est la troisième fois que cela lui arrive.

En l’interrogeant, les médecins découvrent que le pneumopéritoine survient à chaque fois après un cunni, au cours duquel son partenaire a soufflé dans son vagin, gonflant ainsi son ventre comme un ballon.

Diagnostic : lors d’un tel rapport sexuel, “de grandes quantités de gaz peuvent être insufflées sous pression dans le vagin. Le gaz peut se frayer un chemin à travers l’utérus et, après avoir dilaté les tubes, entraîner un pneumopéritoine”. Le risque est encore accru pour les femmes enceintes, chez qui de grandes quantités d’air peuvent aisément pénétrer dans les veines, déclenchant des embolies gazeuses mortelles.

Il ne s’agit pas d’un phénomène isolé : 19 cas de pneumopéritoine liées à un cunni sont recensés dans la littérature scientifique. Ce nombre serait largement sous-évalué, car dans de nombreux cas, la victime du cunni-baudruche ne se rend pas aux urgences, et la douleur finit par passer.

Il n’existe aucune technique miracle pour réussir un cunni, et bien communiquer avec votre partenaire pour découvrir ses désirs importe souvent plus qu’une connaissance encyclopédique de l’anatomie féminine. Mais quoi qu’il arrive, souffler dans le vagin est proscrit.

Illustration : galerie Flicker de Harry Pherson, Creative Commons.

Collectionneuse compulsive de sextoys, testeuse pointilleuse et exhibitionniste débutante.

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