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  • en réponse à : Visite médicale uro #37527
    Patricia
    Participant

    Les oestrogènes en apport externe ont longtemps été du pipi de jument filtré! :yes:

    en réponse à : harnais crochet vaginal #37526
    Patricia
    Participant

    Bonsoir, Marylou, en effet ça pose question quand on voit le crochet et la longueur de l’index du modèle, qui me sert de référence!

    Mais sur le commentaire, il est indiqué qu’on peut le plier pour l’ajuster, donc on peut le mettre à une longueur juste nécessaire à atteindre le col.

    Moi ça me paraît bien aléatoire? la boule va se presser contre le col, avec des possibilités d’infection, de douleurs?

    Maintenant, selon la forme du vagin, si la tige est plus longue et tendue, elle va passer au delà du col, au fond du vagin et étirer celui-ci, sans risque d’entrer dans l’utérus? :unsure:

     

    en réponse à : Bonjour à tous ! #37525
    Patricia
    Participant

    ..Alors à mon tour de me rendre compte qu’il y a un thème ‘présentation’!.. oops! :wacko:

    Bonjour à tous, moi c’est Patricia Mon ami actuel m’a proposé de me choisir un oeuf vibrant il y a quelques mois, cherchant un peu à ‘pervertir’ la toute petite que je suis dans des jeux de grands malgré tout, cette question des sextoy était à l’étude dans mon esprit depuis bien un an, mais ma vie évoluant, tant dans mes relations amoureuses que dans mon besoin de vivre mon enfance, qui fut percée de mille trous.

    En effet, le contact avec un Daddy m’a permis ce que seule le couple permet à mon sens, me reconstruire affectivement à partir de mon enfance, par les soins que cet homme m’a apporté, soins à un bébé, une petite fille mangée par l’angoisse d’abandon, avec un réel besoin, bien avant le sexe, de se sentir pour la première fois, en sécurité affective, soignée, choyée, et repartir de là en posant mes valises de douleur.

    Lui est d’un monde bdsm, daddy, adepte des soins à une petite, mais aussi bien volontier de la fessée, bien que ce ne soit pas possible de l’appliquer avec moi, je n’aime pas ça.  j’ai besoin de douceur, de tendresse absolue.

    je suis venue ici alors que j’ai fait l’acquisition de deux sextoys récemment, me décidant enfin sur un compromis matériel, et aussi dans ma tête, en ayant évolué sur mon refus de sexe, durant quelques mois, malgré mes désirs ou mon excitation, ne voulant pas entrer dans des scénarios impossibles à gérer qui feraient télescoper mes sensations de petite et mes sensations de femme. Ce sont deux parties de moi séparées et elles le restent jusqu’à présent.

    Je suis incontinente suite à un traumatime vertébral, qui ne m’immobilise pas, mais qui m’a obligée  à revivre des parts de mon enfance en remettant des couches, et en devant m’habituer à ce fait, en parler autour de moi…et surtout, accepter ce fait, reconstruire une enfance qui revenait comme un cauchemar, bref depuis quatre ans, mes désirs de femme sont passés à la trappe en partie, pour me battre, accepter d’être victime de mon enfance, me documenter, apprendre, et puis maintenant, ces étapes sont derrière moi, et je me reconstruis, grâce à mon ami, à d’autres amis, qui sont dans des cas similaires, et cette question du méli-mélo que font notre vie d’enfant, notre sexualité de grand, le partage que  ça nécessite, la complémentarité avec le partenaire, souvent un libertain, parfois bdsm ‘doux’, ce sont des sujets que nous discutons beaucoup par mail.

    Il m’a semblé, venue ici par  le hasard d’une recherche internet, suggérée par un ami, que je pouvais apporter ma petite pierre à la compréhension globale de la question des ‘Petits’ en français, la démarcation entre certaines pratiques bdsm, et ce que peut représenter de vivre une enfance, à un âge qui ne le permet pas, en principe, les limitations que cela implique dans le plaisir sexuel, au bénéfice d’un sentiment de sécurité, de ‘rassurement’ jamais connu dans notre enfance, faite d’angoisse d’abandon, d’insécurité affective, de solitude.

    Un de mes anciens amis avait noté à quel point j’étais incapable d’être détendue lors de nos séances de sexe, à en pleurer pour moi. Maintenant, en vivant mon enfance,  ma vie de toute petite, parfois, je reconstruis peu à peu un attachement normal, je peux un peu plus mettre à distance mon angoisse d’abandon, même si je reste et resterai ans doute très fragile à la moindre séparation.

    Ce n’est , je pense, que parce que je vis bien ma vie de petite, que je vais pouvoir accepter à nouveau les jeux de grands, et enfin pouvoir envisager une sexualité détendue, en quittant temporairement mon monde rassurant.

    Malgré tout, j’ai choisi les sextoys en fonction de toutes ces conditions, sous la l’impulsion de mon ami, permettant en particulier une certaine passivité dans les choix de l’activer ou pas, et aussi, condition nécessaire, de pouvoir utiliser mes jouets sous ma couche, activables par mon Ami Daddy à certains moments, surtout lorsque nous sommes ensemble et que je n’arrive pas à me détendre.

    Le We vibe m’apporte une stimulation croisée du point G et de mon clitoris, pas nécessairement pour aller à l’orgasme, et le Smart Minivibe est plus ludique, destiné aux initiatives de mon homme, que ce soit un jeu et non un scénario qui vienne perturber notre relation Petite/Daddy le We vibe sera un élément de notre plaisir de couple, quand le moment sera venu.

    bon, :bye:   présentation longue à souhait, mais parfois, je ressens à quel point je vis des choses compliquées, dont j’arrive malgré tout à me dépatouiller avec l’aide de mon homme ou des amies et amis!, mais pas facile d’expliquer en résumant… et croyez-moi! c’est déjà sacrément résumé! :wacko:

    Patricia

     

    en réponse à : 50 nuances de Grey #37524
    Patricia
    Participant

    J’ai bien aimé, « CINQUANTE NUANCES DE GREY » Film sur l’amour improbable entre une jeune étudiante et un riche et jeune homme d’affaires, perturbé par une petite enfance violente, et qui ne conçoit son équilibre qu’en pratiquant un rôle de dominant vis-à-vis des femmes, entre douceur et BDSM. La jeune étudiante, amoureuse de lui, va découvrir avec stupeur et un certain plaisir, les penchants pourtant inacceptables de son amour, qui mène à la fin du film, à la rupture.
    Cependant, une fin alternative, qui n’est pas celle de la version cinéma, la montre après cette rupture, incapable d’oublier les autres moments romantiques qu’ils ont pu vivre, et les montre tous deux désemparés chacun de leur côté : Un lent travail se fait, qui peut mener son amant à adoucir ses principes, et à elle de mieux tenter de comprendre, à la fois le trouble de cet homme, son amour pour lui, et sa propre acceptation du plaisir, que ces situations ambigües ont provoqué en elle.

    Ce film, en tout cas les commentaires que cela me donne l’occasion de faire, ont toute leur place sur ABK. Il ne s’agit pas vraiment de BDSM, tellement le film est soft sur ce sujet, Mais de la gestion d’un amour entre deux personnes que sépare une pratique étrange, et une recherche du romantisme.

    Souvent, quand deux personnes s’aiment, vous savez fort bien comme il est difficile d’avouer à son ou sa partenaire, qu’on aime être bébé ou qu’on passe son temps en couches.
    Pour la personne qui ne pratique pas, c’est très difficile à accepter, à comprendre.

    Dans ce film, on a quelques pistes pour comprendre, et j’ai beaucoup aimé la justesse des personnages et du scénario

    Le personnage masculin, Christian, a été adopté à quatre ans, sa mère, toxicomane et violente n’étant pas capable de l’élever. Il est adopté dans une riche famille, mais il garde au fond de lui un réel traumatisme, dont il n’a plus la mémoire précise.

    A 15 ans, il est mis en contact avec une initiatrice dominante.
    A cette époque sa douleur traumatique est substituée à la douleur réelle, par son rôle de soumis, ce qui le délivre en partie de son enfance, lui permet de régresser jusqu’au stade où il peut enfin poser son traumatisme, et le remplacer par une mise en jeu théâtrale et acceptable par la partenaire, de son besoin de reproduire les violences qu’il a subi, celles de sa petite enfance, dont on repère les cicatrices de cigarette, sur son torse.

    Pour Anastasia, qui est encore vierge, jeune étudiante littéraire, amoureuse d’histoires romantiques, c’est un rêve que de rencontrer cet homme magnifique, beau et riche, qui la sort de son adolescence et la rend femme. Mais une ombre plane, c’est un homme qui se veut froid, qui ne semble pas l’être, mais qui est parfois inquiétant dans des déclarations : « Si tu étais à moi, tu ne pourrais plus t’asseoir pendant 10 jours » , lui dit-il, parce qu’elle a bu trop d’alcool, lors d’une soirée.

    Cependant, d’une part elle se sent amoureuse, mais aussi elle accepte graduellement l’initiation à la soumission et la douleur que lui propose Christian, sans la contraindre. En réalité, dans le film, une seule scène est réellement une exposition d’Anastasia à la douleur : La dernière scène, celle qui provoque la rupture. Les scènes de soumission et de punitions donnent presque à ces pratiques une image envieuse, car elles sont une préparation au désir et à l’orgasme féminin.

    D’une manière générale, je regarde peu de films, sinon il me faut les mouchoirs, car je m’identifie à l’actrice, et au-delà, à la femme qui joue ce rôle, à la scénariste, à la réalisatrice. Aussi ce genre de film me fait ici épouser les sentiments D’amour et de désir, tellement le rôle d’Anastasia est joué avec naturel (Dakota Johnson, fille de Mélanie Griffith, habituée à donner de son meilleur d’elle-même, qui a grandi dans un univers d’actrices et d’acteurs. Le casting est lui aussi dirigé par une femme, les personnages ont été choisis selon leur adaptation au rôle)

    Mon but, ici, ce n’est pas de faire le synopsis complet, mais de faire un parallèle. Certains parlent « d’addiction » pour les ABDL. Non, j’ai toujours réfuté, ici, cette affirmation. Ca ne vient pas tout seul, et les bases en sont profondément enfouies dans l’enfance, et c’est un comportement qui a un sens profond, toujours.

    Pour une personne qui se retrouve face à ce comportement et le découvre, cela peut paraître pitoyable et repoussant, si elle ne voit que l’acte, une addiction stupide, et non le comportement qui a un sens pour cette personne. En quelque sorte, c’est un symptôme ou un aménagement qui permet à cette personne de soigner une blessure, et voir cela en autrui, c’est déjà faire un pas vers cette personne, par lecture empathique, par amour, le plus souvent, mais aussi par volonté téméraire de changer la vie de cette personne.

    C’est pour cela que beaucoup de femmes acceptent de leur homme une chose qui ne les attire pas outre mesure, mais qui ne leur semble pas assez repoussante pour ne pas tenter le challenge qui consisterait à soigner les blessures qu’elle devine sous un tel comportement

    Le parallèle avec le film devient dès lors assez évident… En tant que femme, on se sent à la fois emportée par le désir, parce que c’est bien ce que ce partenaire d’amour essaie de provoquer en nous, dans un subtile mélange d’excitation du désir vers l’orgasme et de ce comportement très inquiétant et bizarre, dont on tente de percer le secret.

    Les traumatismes importants pour la vie entière sont ceux dont on ne se rappelle pas. Le cerveau, dans un viol, par exemple, se met concrètement en disjonction matérielle, et le souvenir qui en reste est stocké là où il ne devrait pas, revenant en cauchemar comme si il se produisait à l’instant : C’est la mémoire traumatique. Souvent cette mémoire ne parvient pas au conscient, et il en reste uniquement un sentiment extrêmement angoissant, qui pousse l’enfant à trouver des stratagèmes pour calmer ces angoisses sans fondement. Or il se trouve souvent que comme une drogue, le besoin de répéter des éléments traumatiques, va certes causer à nouveau la même douleur, mais la disjonction qui se fait alors à nouveau dans le cerveau va calmer cette douleur.

    La principale raison du comportement étrange est, presque toujours, l’apaisement, un peu comme dans l’acte amoureux de sexe, l’orgasme est suivi d’un grand sentiment d’apaisement.

    Voilà pourquoi, les actes ABDL sont souvent compris comme ils sont, un pansement sur une plaie, qui permet de sublimer un traumatisme qui reste vif, même s’il n’est pas ‘si grave que ça.
    En effet, ce n’est pas forcément un viol, qui cause des traumatismes, un enfant est exposé à toutes sortes d’angoisses, provoquées par des situations d’insécurités que la vie leur a réservé tout petit. Un nourrisson peut avoir des angoisses phénoménales, et les parents provoquent parfois par leur comportement des traumatismes qui ne semblent pas l’être, mais qui tuent en l’enfant son sentiment d’être rassuré.
    … puis on oublie, on grandit, on met un couvercle, et de toute manière, la plupart des enfants oublient leurs dix premières années de vie. C’est assez peu courant en fait de se rappeler de ses un ou deux ans, de se rappeler de ce qu’on a subi avant ses trois ou quatre ans… Dans certains cas, une personne témoin pourra raconter un contexte, ce qui donnera quelques indications sur ce qui a pu se passer probablement, et la connaissance actuelle de la mémoire, permet de comprendre comment survivent les traumatismes de la petite enfance, et quelles sont leurs traces détectables.

    Généralement, des évènements viennent raviver, transformer ces traumatismes oubliés, lors de l’enfance, et on peut ne se souvenir que de ça, penser que c’est le début réel du comportement qu’on pense être une perversion. Dans le film, on a pris soin de ne pas laisser croire que c’est l’initiation BDSM à ses 15 ans, qui a porté le jeune Christian à cette attitude vis-à-vis des femmes… Il sent lui-même que c’est avant ses quatre ans que cette angoisse de ne pas maitriser cette mère toxico dans ses excès, la répétition des sévices subis, qui crée ce désir de domination dans la souffrance.

    Je ne justifie pas le BDSM, je ne connaissais pas grand-chose à cela, seule une amie sur ce site, m’avait, il y a deux ans, expliqué ici, ses pratiques sado-maso en tant que soumise, vis-à-vis de son conjoint. Je me suis donc retrouvée naïve, dans la peau d’Anastasia, découvrant cet homme attirant, et inquiétant, le plaisir qu’on peut ressentir à une simple fessée dans les conditions du film, c’est déjà un pas fait pour comprendre que cette pratique puisse être, si ce n’est agréable, du moins pourvoyeuse de désir, dans le cadre d’une relation d’amour, de confiance, et d’éveil de l’orgasme.>

    Que donnera la suite dans le prochain film qui est prévu, car je ressens ces pratiques comme un ART de l’amour du couple, pas une pratique ‘pour la pratique’, qui viendrait se substituer à mes fantasmes de douceur des corps mêlés, de caresses et de nuits l’une contre l’autre ! Je tiens à mon prince charmant !
    De même, pour ce qui est des Diapers, ou de ma vie de petite fille, elle soigne mes blessures, ma solitude angoissante… Ce n’est pas mon but que d’entretenir mes blessures, si je peux les soigner par l’amour réciproque d’un homme, et toute la construction d’un couple au quotidien, qui est une tellement belle chose pour moi, mes blessures ne pourront que se cicatriser.

    Ce que j’attendrai moi du prochain film, qui se nommerait, semble-il ‘Cinquante nuances plus sombres’, ce serait plutôt des ‘nuances de blanc’… !

    Ce que je voudrais, dans la logique du réel, c’est que Anastasia devenant femme, continue l’aide qu’elle apporte à Christian de le délivrer de ses blessures, de lui faire faire un chemin de réparation post-traumatique, qui les mènera à construire un couple équilibré, qui pourra ou pas garder de ces pratiques, une sorte de ciment du couple, un lien d’amour et de corde !… A suivre !

    Le film que j’ai vu est un Blu-ray version longue avec la fin alternative et de nombreux documents en bonus, des interviews et des préviews de scènes, avant et après le clap, vues comme les voient les assistants sur le plateau, c’est très instructif, …et les interviews des acteurs, de la réalisatrice, de l’autrice, des actrices féminines, confirment la sensation de proximité empathique que j’ai eue pour le personnage d’Anastasia, et au-delà, le naturel de l’actrice, qui a sorti d’elle-même des attitudes construites en amont dans le réel, avec un scénario qui tient la route de façon indubitablement féminine.

    C’est un film romantique, pour les femmes, et non sur le BDSM, et l’histoire est tirée fidèlement d’un roman à succès qui s’est arraché auprès de ses lectrices, d’abord sur Internet, puis par publication électronique, puis en librairie.

    Il n’y a pas de voyeurisme esthétique, et la mise en scène est presque parfois hésitante, de manière à ne pas tomber dans ce piège. On finit même par se dire que chaque scène a été volontairement maitrisée de manière soft, pour faire plaisir à la censure…. Mais c’est un film féminin, lol ! , et le but est bien de faire réfléchir sur le dilemme que vit cette jeune femme, pas faire un film de sexe.

     

    en réponse à : 50 nuances de Grey #37523
    Patricia
    Participant

    J’ai publié sur un forum (abdl), un article assez positif sur le film, mais qui a été mal accueilli par des opinions tranchées, masculines en majorité, alors que je pensais en tant que m’identifiant à l’actrice principale, je serai comprise dans ma vision du film.

    La principale opposition a été que ce n’est pas un film sur le bdsm, ou encore que ‘ma femme avait lu la trilogie’, elle avait trouvé que c’était mièvre, collection arlequin, etc

    C’est vrai pour le livre, j’ai lu le second volet et le troisième, je passais les scènes de sexe à répétition et les répliques grossières de cette espèce de voix intérieure de la naratrice, pas agréable à lire, je me suis contentée de l’histoire et du drame qu’a vécu Christian étant enfant, qui justifie son attitude d’homme par la suite. Je vais essayer de reproduire l’article ci-après, je subodore un accueil toujours aussi froid, si vous êtes passionnés par la pratique bdsm! :cry:  …. mais, j’ai vu le film en blu-ray, avec les scènes coupées, et la fin alternative, et la défense des comédiens pour le film, cela m’a malgré tout sensibilisée à la pratique de de type de recherche de plaisir, et j’ai vibré aux fessées, moi qui ne supporterai même pas cette idée dans la vie!

     

    en réponse à : Où les rangez-vous ? #37522
    Patricia
    Participant

    Hum, je fais mal?…  :scratch: Parce que je ne les range pas? Le we Vibe a son bloc de recharge avec couvercle, et puis des tas d’affaires de petite traînent dans la maison, biberons dans la cuisine à côté des verres, mon très gros nounours sur le lit, changes dans la chambre ou dans la salle de bain, panier de produits, barbies sur mon bureau, pâte à modeler ou coloriages, ma tétine souvent accrochée à mes vêtements! ….Ma seule justification, c’est mon homme, et puis je n’ai pas appris à mes enfants à fouiller dans les smartphones ou mon ordi, ni moi fouiller la valise de mes invités, alors quid de me cacher, je ne sais pas faire ça.

    Je vais au delà des tabous, ce n’est pas pour me sentir coupable pour si peu.  J’explique, tout simplement. Ça permet les dialogues. Et c’est vrai ça fonctionne, c’est le signe que je m’assume mieux que quelqu’un qui prendrait ombrage :-( . Être choqué, alors que parler des sextoys est sur la place publique, ça peut faire réfléchir mes invités ou mes proches, qui sont habitués à ce que je remette en cause les normes!…. ça peut être aussi un sujet de conversation!

    Par contre, je n’aurai pas vraiment envie d’assumer face à mes enfants des objets bdsm, ma fille a ça en horreur et elle penserait que je suis soumise par mon ami, ça nécessiterait alors une mise au point entre nous, pour la rassurer mais bon, moi non plus je ne supporte pas être contrainte.

    Si vos proches vous sentent heureuse et équilibrée, ils ne voient pas ces objets comme dangereux, mais comme de simples accessoires qu’ils sont, et tout dépend de votre propre conformité aux tabous, comment vous enseignez le refus d’être mouton à vos proches! (de toute manière je suis obligée de mettre des couches, j’ai bien été obligée de l’expliquer à chaque fois que nécessaire, j’ai appris aussi à expliquer comment je joins cet indispensable à l’agréable en vivant une enfance que mes proches savent avoir été niée et ravagée. Le plaisir, je pense, doit pouvoir s’expliquer aussi simplement, c’est la vie après-tout et nous courrons tous après le plaisir et le bonheur! :duck:

    Il faut dire que je n’invite pas de collègues, de gens dont je ne suis pas familière, ça simplifie. En public je range ma tétine dans mon sac, parfois , pas toujours, des fois j’assume, je n’ai pas envie d’être rouge de honte, je me bats pour être moi-même. :coeur:

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