Le VStroker est un sextoy du futur. Ou presque, vu qu’il existe déjà.
Il s’agit d’un dispositif contenant un capteur de mouvements. On visse cet accessoire sur le fond d’un masturbateur Fleshlight, à la place de son capuchon. L’engin communique sans fil avec un pouic USB, qui se branche sur le PC.
Il vous permet ainsi d’interagir à l’aide de votre pénis avec des vidéos pornos interactives prévues à cet effet, ou encore avec certains jeux vidéo érotiques.
Les créateurs du VStroker nous en ont envoyé un exemplaire afin que nous le testions. Je vais donc tenter de vous faire part de mes impressions quant à cet étrange et prometteur accessoire.
Packaging du VStroker
Le VStroker est arrivé dans une petite boîte cubique en carton.
Le VStroker
Accessoire plutôt discret, le VStroker est un genre de cylindre de couleur noire. Son diamètre est le même que celui de la partie la plus fine d’un Fleshlight (le côté où on ne met pas le zizi, bien sûr).
D’un côté, un pas-de-vis qui permet de le fixer sur un Fleshlight. Sur la face opposée, un bouton, un voyant lumineux, et le logo de la marque.
Avec celui-ci sont fournis :
- Un petit récepteur USB. Cet accessoire, qui ressemble à une clef usb ou un dongle wifi, lui permet de communiquer avec un PC.
- Un CD d’installation, qui a une drôle de forme.
- Des “lunettes 3D”… Ahem… Ou plutôt, des lunettes en plastique dotées d’un “verre” rouge pour un œil, et d’un “verre” bleu pour l’autre œil. Oui, comme celles que vous utilisiez petit pour voir des images de dinosaures en 3D, par procédé d’anaglyphe.
- Deux piles.
Alimentation
Le sextoy fonctionne grâce à deux piles AAA, qui sont fournies. Pour les mettre, on ouvre le VStroker en le dévissant, puis on soulève la petite trappe qui permet d’accéder à leur compartiment.
Compatibilité
Le Vstroker est compatible avec la grande majorité des Fleshlight.
C’est-à-dire avec toutes les Fleshlight et Fleshjack de taille “standard”, mais pas avec les modèles Flight, Sword, Blade ni “Sex in a can”. Le boîtier des ces modèles est trop petit pour pouvoir y visser l’objet.
Je l’ai essayé avec le Fleshlight Alien que nous avions testé.
Côté logiciel, le player VStroker existe en deux versions : pour Windows et pour Mac OS X. On choisit la version lorsqu’on achète une vidéo. Les Linuxiens, quant à eux, pourront, comme d’habitude, se gratter. Ou tenter de le faire fonctionner avec Wine, chose que je n’ai pas essayée.
Utilisation du Vstroker
La rédaction de cet article a nécessité pas mal d'”air branlette“, acte consistant à secouer inlassablement le Vstroker sans autre accessoire, pour lui faire croire à la présence d’un pénis masturbé dans les environs. Et ce, afin de noter tous les détails et d’obtenir des screenshots corrects.
Une vidéo interactive avec le VStroker
La vidéo fournie avec le VStroker permet de partager quelques moments intimes avec l’actrice Victoria Rae. On voit les scènes du point de vue de son partenaire. Dans l’intro, on ne fait qu’admirer.
S’ensuivent huit scènes interactives, chacune représentant une position sexuelle, après une mini-animation qui introduit chaque séquence. On peut passer d’une scène à une autre en cliquant sur son numéro, ou en tapant son numéro au clavier.
Point de vue et caméra
La caméra est “en vue subjective”, à la manière d’un FPS (ou doom-like pour ceux de mon époque), et donc posée aux mêmes endroits que le regard de l’acteur.
Le pénis de celui-ci dépasse du bas de l’écran, me donnant l’impression qu’il s’agit du mien. Lorsqu’il montre son bras, j’ai un peu plus de difficultés à imaginer que c’est mon bras, vu qu’il est tout tatoué, mais pourquoi pas.
Jusque-là, on pourrait se débrouiller pour faire la même chose sans VStroker, avec une vidéo en POV découpée en plusieurs scènes dans un DVD classique.
L’influence des mouvements du pénis sur la vidéo
Mais le VStroker, dans tout ça, permet aux mouvements du Fleshlight d’influer directement sur la vidéo. Et plus précisément, sur la vitesse des images. La cadence de la pénétration se calque donc sur celle des allers-retours du pénis dans le Fleshlight.
Ce qui donne (un peu) l’impression, sensations et visuel combinés, de pénétrer la madame… Bon, elle reste tout de même dans l’écran, hein.
L’ensemble est assez impressionnant, malgré quelques mini-bugs.
Par exemple, si je ralentis vraiment trop la cadence, Victoria prend un air tout apitoyé et tente de me remotiver en me demandant (en anglais) de continuer. En soi, c’est plutôt bien fait, mais ça peut vite aussi prendre une tournure étrange en cas de pause. Là, par exemple, pendant que j’écris cet article, le VStroker restant posé immobile sur la table, la scène “Oh, pauvre chaton, ton zizi est tout triste ?” est répétée en boucle… C’est assez perturbant.
Le cumshot final
Et, pour finir, le cumshot traditionnel des pornos, dans lequel vous n’intervenez pas spécialement (à part pour déclencher le lancement de la scène), et un coucou souriant à la caméra.
Contenus téléchargeables
Hormis la vidéo d’essai fournie, les contenus utilisables avec le VStroker sont payants.
Pas mal de vidéos “classiques”, et quelques curiosités qui intriguent (ne les ayant pas vues, je ne saurais vous les conseiller ou vous les déconseiller) :
- “This Ain’t Avatar XXX”, une parodie porno du film Avatar, avec l’actrice Misty Stone : un film qui doit révéler tout le potentiel du Fleshlight Alien.
- Un threesome, avec Madison Ivy et Heather Starlet.
- Une animation 3D avec un personnage représentant l’actrice Nicole Aniston, qui a prêté sa voix à la vidéo.
Dans le lot, quelques vidéos sont en “3D” (ce sont des anaglyphes) et faites pour être visionnées avec les lunettes fournies.
Deux modes de paiement sont proposés : l’achat de vidéos à l’unité, ou l’abonnement.
L’achat de vidéos à l’unité
Des vidéos interactives compatibles avec le VStroker sont en vente sur son site officiel. Elles coûtent entre 6 et 10 dollars sur la version américaine du site (soit entre environ 4,60 euros et 7,60 euros)… Et entre 6 et 10 euros sur sa version européenne.
Sachant que le contenu acheté se télécharge (donc, pas de frais d’envoi) et qu’apparemment, on peut tout à fait acheter sur le site US depuis la France, le choix est vite fait. D’autant plus que les nouveautés paraissent d’abord sur VStroker.com avant d’être également disponibles sur VStroker.eu. A l’heure actuelle, on dénombre 33 vidéos sont disponibles sur le premier, pour seulement 29 sur le second.
Ce n’est pas donné pour quiconque a l’habitude de regarder du porno gratuitement. Mais comparé aux tarifs des pornos en VOD… On se retrouve face au même ordre de grandeur de prix pour l’achat d’une vidéo interactive VStroker contenant une dizaine de scènes dont vous êtes le héros, et pour la location d’une vidéo Dorcel (trois heures – et personne ne va passer trois heures d’affilée à se masturber, donc une location égale une branlette), par exemple.
L’abonnement
L’abonnement coûte 30 euros par mois. Il donne un accès illimité à toutes les vidéos proposées dans la boutique VStroker.
Je ne suis pas certain que cela vaille le coup sur le long terme par rapport à l’achat de vidéos à l’unité. Pour le moment, 33 vidéos sur un site qui existe depuis un an, cela nous fait une moyenne d’environ 3 vidéos par mois, ce qui est un peu maigre. Mais, d’un autre côté, l’abonnement donne directement accès à toutes les vidéos déjà existantes… Et il se peut que le nombre de vidéo publiées chaque mois augmente avec le temps pour fidéliser les abonnés.
Il existe également une formule à 130 euros pour 6 mois d’abonnement.
Les jeux vidéo compatibles avec le VStroker
Le VStroker est compatible avec deux jeux vidéo, auxquels on peut également s’amuser sans cet accessoire : 3D Sexvilla et Red Light Center.
3D Sexvilla
3D Sexvilla est un jeu dans lequel on s’ébat avec des personnages virtuels.
Cependant, dans la version gratuite du jeu, les sexes des personnages sont censurés.
Techniquement, cela n’empêche pas d’utiliser le VStroker, mais concrètement, ça gâche tout l’intérêt du truc.
Pour les voir les zizis et les jounes, il faut acheter un pack de textures : le “SexPack Full & Hardcore”. Celui-ci coûte 5000 SexCoins, soit un peu moins de 10 euros.
Le récit complet de notre découverte de ce jeu : 3D Sexvilla : un jeu de sexe interactif.
Red Light Center
Red Light Center est un univers virtuel multijoueurs réservé aux adultes, façon Second Life.
On peut y jouer gratuitement, cependant, pour accéder aux fonctionnalités sexuelles, il faut payer un abonnement, qui coûte 20 dollars par mois (environ 15 euros).
Le jeu possède diverses zones à thème, notamment pour la pratique du BDSM.
Plus de détails sur notre exploration de ce jeu : Red Light Center : un univers virtuel pour adultes.
Conclusion
Les bons points :
- C’est innovant, original, amusant, et ça marche plutôt bien. Un mix parfaitement réussi entre sextoy masculin et pornos.
Les mauvais points :
- Concrètement, soyons honnêtes, on ne peut pas utiliser le VStroker sans débourser de temps à autre un peu d’argent dans l’achat de contenu ou dans un abonnement.
En lui-même, le VStroker est un gadget fantastique. Il permet une expérience inédite, un avant-goût de l’avenir du porno.
Ensuite, l’aspect financier et la philosophie qui va avec sont à prendre en compte. Il faut s’abonner, ou payer du contenu régulièrement, si l’on veut pouvoir utiliser l’objet après achat… Façon World of Warcraft ou Nespresso.
Faut-il acheter le VStroker ?
Si vous avez l’habitude d’acheter du porno en VOD, par exemple, je vous recommande vivement le VStroker. C’est bien plus drôle qu’une vidéo classique, et ce n’est pas plus cher. Si vous êtes déjà abonné à Red Light Center ou si vous avez acquis les ustensiles virtuels requis pour pouvoir jouer à 3D Sexvilla de manière agréable, ça vaut également largement le coup.
Mais si vous n’achetez strictement jamais de contenu dématérialisé comme de la VOD, le VStroker a beau être chouette, je ne pense pas que cela suffise à vous donner envie de changer vos habitudes. Et, donc, à moins que vous trouviez un intérêt tout particulier dans la visualisation de la même vidéo (celle offerte avec le VStroker) en boucle ou dans les jeux vidéos de cul en mode censuré, vous ne pourrez pas vous en servir pleinement. Il faudra débourser un peu plus pour en profiter réellement.
Je pense que le VStroker gagnerait à s’ouvrir aux créatifs. L’engin décuplerait probablement sa popularité s’il laissait à ses utilisateurs la possibilité d’adapter leurs propres vidéos à son lecteur. Et avec quelques efforts de montage, ça pourrait offrir une nouvelle manière fort agréable de profiter de ses vidéos privées. Et, pourquoi pas, un moyen de pratiquer l’exhibitionnisme du futur.
A l’occasion, nous publierons une petite vidéo afin que vous puissiez vous faire une idée de la réactivité de la bestiole.
Note finale du test
Les plus
- Innovant
- Amusant
- Fonctionne bien
Les moins
- Implique des achats de contenu ou un abonnement
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c’est drôle ce jouet, on peux obtenir cela ou ???
ahhhh
Bonjour !
Le plus simple, c’est sur le site officiel de VStroker. Après, on peut egalement le trouver dans des sexshops en ligne, notamment kisskiss.ch il me semble.
maintenant: 2 DVD avec un total de 4 films
Nombre de € 29,80 de Contenu gratuit!
nous transportons aussi discrètement en France
Le Vstroker est-il compatible avec le fleshlight lauch pad ?
J’ai acheté le Vstroker et j’ai détesté. Absorbe beaucoup trop le lubrifiant et est inconfortable. On devient rapidement irrité si on ne remet pas de lubrifiant après seulement 2 ou 3 minutes. Donc, une bouteille d’un litre peut passer assez rapidement. il n’y a pas de service à la clientèle directement du fabricant. Il faut passer par l’entité qui gère les paiement pour Vstrike. Mais quand on a un problème comme j’ai eu, c’est la galère pour se faire rembourser. J’ai été chargé 2 fois pour le même produit et j’ai demandé un remboursement pour le produit qui n’a jamais été livré. Sur la FAQ du site Vstroker, ils disent qu’ils remboursent seulement si l’appareil a été retourné sans avoir été ouvert. Mais comment fait-on quand le produit n’est jamais arrivé a destination? J’ai été obligé de me battre avec ma compagnie de crédit contre l’entité qui gère les paiement du Vstroker qui m’ont rechargé 3 fois le montant quand je le faisait enlever de ma carte de crédit.