Je vous ai récemment parlé du Sona Cruise, le nouveau stimulateur clitoridien conçu par Lelo, et de son efficacité à en faire frémir tous les Womanizer et les Satisfyer aux alentours. Je vais maintenant vous présenter son petit frère : le Lelo Sona.
Le Sona de Lelo ressemble beaucoup au Sona Cruise, si ce n’est qu’il n’est pas doté de la technologie Cruise Control, qui ajoute un boost de puissance lorsque le sextoy est pressé fort contre le clitoris…. et que son prix est considérablement plus bas.
Sur la balance, d’un côté, il a une fonctionnalité de moins. De l’autre, pour le moment, il ne coûte que 69 euros (il s’agit d’une promotion temporaire chez LELO, reste à savoir combien de temps elle durera) ce qui fait de lui le stimulateur clitoridien enveloppant le moins cher actuellement commercialisé. De la part d’un fabricant qui ne fait que du sextoy de luxe, c’est surprenant… Une agréable surprise, qui mérite qu’on l’examine de plus près. La marque Lelo nous a permis cela.
Voici notre test du stimulateur clitoridien Lelo Sona.
Packaging du sextoy
Côté packaging, on reste dans la sobriété, mais avec classe.
L’emballage, identique à celui du Sona Cruise, est une boîte en carton dotée d’une “fenêtre” en plastique. Bien qu’esthétique, il demeure jetable.
Dans cette boîte, on trouvera un étui de rangement en satin.
Aspect du Lelo Sona
Visuellement, le Sona est en tout point identique au Sona Cruise.
Sa forme est harmonieuse, tout en courbes, sobre et élégante. Petit, on le tient dans la paume de la main, et on applique son “bec” creux sur le clitoris. Contrairement à celui du Womanizer ou du Satisfyer, l’embout du Sona n’est pas amovible, le sextoy est constitué d’un seul bloc uni, à l’exception de son dos, couvert d’une plaque métallisée portant le logo de la marque.
Comme le Sona Cruise, le Lelo Sona est disponible en trois coloris, au choix : rose, rouge cerise ou noir. Nous avons reçu la version cerise.
Texture et matériaux
De ce côté, aucune différence avec le Sona Cruise : le corps du Sona est en silicone, rigide et ferme, mais très doux, façon “peau de pêche”, tandis que que la plaque sur son dos est en plastique ABS, dur et lisse. Deux matériaux sains pour l’organisme, hypoallergéniques et durables.
Alimentation du Lelo Sona
Niveau alimentation, sans surprise, on retrouve les mêmes caractéristiques que celles du Sona Cruise.
Le Sona est rechargeable et étanche. Son câble de chargement, doté d’un embout propriétaire côté sextoy, USB à son autre extrémité, se branche sur un transfo (non fourni) de smartphone, ou sur un port USB. Ce câble est compatible avec les autres vibros Lelo.
Le temps de charge est de 2 heures, pour une durée d’utilisation indiquée d’une heure. Cela ne semble pas bien long, mais il faut prendre en compte le fait que c’est un sextoy qui amène très, très rapidement à l’orgasme : j’ai pu utiliser le Sona un bon nombre de fois avant d’avoir à le recharger. A noter (si vous comptez l’utiliser au plus vite après déballage) qu’il n’arrive pas chargé.
Le Sona est entièrement étanche : on peut s’en servir sous la douche et dans le bain, mais cela permet également de le laver à grande eau sans le moindre risque de l’endommager.
Commandes
Les commandes du Sona sont situés sur son “ventre”, à portée de pouce.
Il a trois boutons : un “moins”, une double flèche et un “plus”. Les commandes étant identiques à celles du Sona Cruise, je vous fais un petit copier-coller :
- Le “+” permet d’allumer le sextoy et d’augmenter sa puissance.
- Les flèches permettent de naviguer entre les divers modes.
- Le “-” permet de diminuer la puissance, jusqu’à éteindre le sextoy.
C’est intuitif, agréable a utiliser, on peut moduler la puissance comme on le souhaite, et il n’y a aucun risque de faire baisser celle-ci trop brusquement sans l’avoir voulu (le gros défaut des Satisfyer et du Womanizer 2Go).
Modes du Lelo Sona
Le Sona a huit modes, chacun se déclinant en 8 niveaux d’intensité. Là non plus, aucune différence avec son grand frère, dont je citerai donc le test :
- Un mode constant,
- Trois modes de pulsations (lentes, moyennes, rapides),
- Deux modes en dents de scie,
- Un mode par vagues,
- Un mode aléatoire.
Niveau sonore
Question niveau sonore, le Sona est plus silencieux que son grand frère. Le Sona Cruise n’étant déjà pas si bruyant que ça, je qualifierais le Sona de plutôt discret.
A noter que comme celui du Sona Cruise, le son émis par le Sona est nettement atténué lorsqu’il est plaqué contre le clito, par rapport à ce que l’on entend lorsqu’il tourne “à vide”.
Principe du Lelo Sona
Je vais d’abord citer notre test du Sona Cruise, le Sona fonctionnant de la même manière :
Comme le Womanizer ou le Satisfyer, le Sona est doté d’une tête creuse, qui sera pénétrée par le clitoris afin d’en stimuler une surface plus importante.
Le principe de fonctionnement du Sona diffère de celui des Womanizer et des Satisfyer : il n’y a pas d’aspiration, mais des pulsations soniques (comme avec certaines brosses à dents !) qui entourent le clitoris, et se propagent à l’intérieur de celui-ci, en profondeur.
Jusqu’à présent, tout est identique, ou presque, entre le Sona et le Sona Cruise. Maintenant, expliquons la différence entre les deux sextoys : le Sona Cruise est équipé d’une fonctionnalité nommée “Cruise Control”, qui, de manière totalement automatique, réserve une partie de la puissance du moteur, afin de libérer cette puissance lorsque le sextoy, pressé fort contre le clitoris, a besoin d’un petit boost pour ne pas perdre une once d’intensité.
Le Sona, lui, ne possède pas cette technologie. Reste à savoir si on ressent une réelle différence à l’utilisation de ces deux stimulateurs clitoridiens : le test nous le dira.
Efficacité du Lelo Sona
Le Sona est-il efficace ? Définitivement, oui. Terriblement efficace. Les sensations qu’il procure sont diablement intenses, et je le trouve bien plus stimulant, et plus puissant, que les Womanizer et Satisfyer que j’ai eu l’occasion de tester.
Comme le Sona Cruise, non content d’être plus bourrin, il est également bien plus adapté à un usage “dans le feu de l’action” : étant donné que la stimulation n’est pas due à une aspiration, il n’y a aucun risque qu’un appel d’air laissé passé lors d’un geste maladroit (et en pleine galipettes, ça arrive facilement) ne vienne couper l’ambiance en remettant les choses à zéro ou presque.
Comparaison avec le Sona Cruise
Est-ce absolument identique au Sona Cruise ? Non, heureusement, sinon, il s’agirait du même sextoy, et la différence de prix entre le Sona et le Sona Cruise serait difficilement explicable.
En utilisant le Sona, j’ai tenté d’appuyer fort par moments, afin d’expérimenter la fameuse baisse de puissance que le Cruise Control cherche à éviter : concrètement, je ne suis pas parvenue à ressentir la baisse en question. En m’acharnant, je suis finalement parvenue à gêner le fonctionnement du moteur, jusqu’à l’arrêter temporairement, en pressant directement mon doigt dans le bec du sextoy – et en effet, pour parvenir à perturber le Sona Cruise, j’ai du appuyer encore plus fort. Mais bon : normalement, le but ce sextoy n’est pas d’y mettre les doigts dedans.
Toutefois de manière générale, le Sona semble effectivement un brin moins puissant que le Sona Cruise. Est-ce que cela m’empêche d’obtenir un orgasme détonant en moins d’une minute avec le Sona ? Clairement pas, d’autant plus que je mets rarement le Sona Cruise à sa puissance maximale. Est-ce que je me serais rendue compte de cette différence si je n’avais pas eu les deux vibros côte à côte et si je ne m’étais pas attelée à de consciencieuses sessions de comparaison en utilisant l’un, puis l’autre à répétition en me focalisant sur les nuances entre les deux ? Je n’en suis pas certaine.
Conclusion sur le Lelo Sona
Les bons points :
- Le Sona est terriblement efficace : question sensations, c’est comparable à un Womanizer, mais en beaucoup mieux, plus intense, et moins dépendant de la position.
- C’est un bel objet de plaisir, avec son look sobre sa une forme harmonieuse – contrairement aux autres vibros enveloppants sortis jusqu’alors. On voit que le style de Lelo est passé par là.
- Il est en silicone, waterproof, avec des commandes intuitives : c’est un sextoy de bonne qualité, pratique et bien conçu.
- Son prix actuel : 69 euros, sans aller jusqu’à être bon marché, actuellement, c’est le vibro enveloppant le moins cher que l’on puisse trouver.
Les mauvais points :
- Son prix lorsqu’il ne sera plus en promotion ? Actuellement (et depuis sa sortie), le Sona est “soldé”, annoncé à 69 euros au lieu de 149. Est-ce une ruse pour inciter à l’acheter au plus vite, ou repassera-t-il à 149 euros – et si oui, quand ?
Note finale du test
Les plus
- Efficacité redoutable
- Look agréable et matériau sain
- Étanche
- Commandes intuitives
- Prix actuel raisonnable
Les moins
- Son prix risque de grimper une fois la promotion finie
Merci à Lelo de nous avoir fourni le Sona pour ce test
Ca ma parait difficile de se decider entre celui-la et un womanizer, pulsation ou aspiration, je suis ouverte a des avis d’utilisatrices des 2 produits
Bonsoir,
Alors après avoir testé le Sona et plusieurs versions du Womanizer, pour ma part, sans hésiter, je trouve le Sona bien plus efficace. Le type de sensations est assez similaire, mais question efficacité, y’a pas photo.
Merci, il va bien falloir que je me decide !
Bonsoir,
mon nouveau Sona s’arrête quasi automatiquement à chaque utilisation après environ 10 secondes si je n’appuie plus sur aucun bouton. Il est pourtant bien (re)chargé.
Pensez-vous que c’est un défaut de fabrication ou un manque de “savoir-faire” dans son utilisation ?
Par avance merci
Bonjour,
Je ne crois pas que le verrouillage soit censé faire ça (normalement, il empêche juste le sextoy de s’allumer tout court). Donc j’aurais tendance à penser qu’il s’agit d’un modèle défectueux.