Ondinisme : expériences et conseils

Ondinisme : expériences et conseils

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Je pensais avoir achevé notre thématique consacrée à l’uro. Cependant, depuis d’autres personnes m’ont fait part de leur point de vue sur la pratique de l’ondinisme, et de leurs expériences en la matière.

Il y a quelques mois, nous avons publié deux articles à ce sujet : Douche dorée et urophilie : fantasmes et expériences et Urophilie, douche dorée : désirs et pratiques.

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Leurs témoignages que je vais vous relater ici  différent encore des précédents récits que j’ai recueillis. Il n’y a pas qu’une seule et unique expérience de l’uro, mais une multitude de points de vue, de souvenirs et de ressentis individuels, sur un ensemble de pratiques bien plus vaste qu’il n’y paraît.

Voici les instants érotiques qui m’ont été confiés… Ainsi que quelques conseils pratiques à l’attention des urophiles débutants.

C’était doux, chaud, sensuel

J’ai pratiqué l’ondinisme en tant que soumise et receveuse… C’était doux, chaud, sensuel.

La demande est venue de lui. J’ai été craintive, mais au fur et à mesure détendue et excitée, j’ai trouvé cette pratique aussi excitante qu’une autre caresse.

Il se “livrait” toujours de la même façon, entre mes omoplates et laissait couler, ça me procurait de longs frissons et il me nettoyait lui même ensuite avec douceur, son plaisir était énorme…

J’étais très fier d’avoir reçu son champagne

A mon tour de vous faire part de ma première expérience uro. Nous n’avions jamais parlé de cette pratique auparavant avec ma maîtresse.

J’avais les yeux bandés, allongé sur le dos à même le sol. Maitresse était a genoux sur mon visage, pour que je lui donne du plaisir avec ma langue. Soudain, elle m’a autorisé à me masturber.

Lorsqu’elle a senti que j’allais éjaculer, elle s’est relevée, puis j’ai senti son champagne chaud sur mon visage puis sur mon torse. J’avoue qu’à ce moment précis, je ne savais pas de quoi il s’agissait. Elle m’a arraché mon bandeau et j’ai découvert, à cette instant, qu’elle m’avait uriné dessus.

J’ai adoré, pris un plaisir fou, et j’étais très fier d’avoir reçu son champagne. J’ai pris cela comme un cadeau.

L’ondinisme, un don de soi et une complicité avec le partenaire

Je pratique l’uro très rarement, car je pense aussi que c’est un don de soi qui nécessite une certaine complicité avec le partenaire.

Je ne le conçois pas comme un acte sale, dégradant ou humiliant dans la mesure où lorsque je veux donner à boire mon “nectar sacré” à un soumis pour le récompenser, dans les jours qui précèdent, je fais très attention à mon alimentation (pas de produits animaux, pas de sucreries ou autres choses qui acidifient l’organisme), et le jour J, je bois 2 litres de tisane d’eucalyptus…  C’est le nec plus ultra pour assainir les urines et leur donner bon goût ! Pas sûr que si je carburais à la bière et au saucisson, mes soumis voudraient renouveler l’expérience…

Après, je n’ai jamais essayé la douche dorée, et veille à garder une certaine distance physique (entonnoir, soumis momifié ou attaché avec les yeux bandés). Mais c’est la nature de la relation qui veut ça.

Le seul conseil pour ceux qui aimeraient débuter comme donneur ou donneuse c’est : buvez, buvez, et rebuvez, avant et pendant le jeu. La première fois, on est toujours intimidé, et une vessie bien pleine aide à dépasser ce blocage plus rapidement.

 

 

Photo : une coupe de champagne (le vin mousseux de la région de Champagne, et non la métaphore employée parfois pour désigner du pipi), galerie Flickr de Tracy, Creative Commons.

 

Pour lire (ou relire) les précédents témoignages consacrés à l’ondinisme :

 

Collectionneuse compulsive de sextoys, testeuse pointilleuse et exhibitionniste débutante.