Bien choisir ses menottes

Bien choisir ses menottes pour débuter le BDSM

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Les menottes, c’est chouette et ça sert à tout – ou presque. C’est en tout cas un accessoire indispensable dans les jeux sexuels, voire même LE premier accessoire à avoir pour s’amuser à deux (c’est ça ou le scrabble, au choix). Mais comment (bien) choisir ses menottes ?

Je vous propose un récapitulatif des divers modèles de menottes que l’on peut trouver en sex-shop, afin de vous aider à faire votre choix parmi :

  • Les “Love cuffs”,
  • Les menottes en métal simples,
  • Les menottes élastiques,
  • Celles en vinyle,
  • … Et celles en cuir !

♥ Choisir ses menottes : les “love cuffs”

En métal pas bien épais, avec de la fourrure synthétique autour et une paire de clés facultatives vu que la menotte se déverrouille avec le petit bouipbouip de sécurité sur le côté.

Bien choisir ses menottes

On les trouve dans les sex-shops online ou non, les boutiques de gadgets girly, en cadeau avec l’achat d’un magazine, dans la boulangerie du coin entre deux quiches au jambon, elles sont partout.

Avantages

  • Elles ne coûtent pas très cher
  • On peut les trouver ailleurs qu’en sexshop, notamment, souvent dans les boutiques où l’on vend divers accessoires Hello Kitty et compagnie (je vous laisse chercher le rapport, perso je ne l’ai pas encore trouvé)

Inconvénients

  • Elles sont hypra moches, mention spéciale maxi-hideuses pour la version léopard.
  • Et puis elles sont vraiment kitsch, un petit côté Maurice et Ginette à la plage…
  • Elles se cassent facilement, et une fois cassées le bouipbouip de sécurité reste facilement coincé.
  • Une fois qu’on a paumé la “fourrure”, elles font mal au poignet.
  • Les clés ne servent à rien vu qu’on n’a aucune raison de les utiliser (le bouipbouip…),  et en plus, on les perd assez vite.

Mon avis

Bof… A n’acheter que si on ne compte les utiliser qu’une fois ou deux juste pour essayer.

♥ Choisir ses menottes : en métal

A peu près pareil que les “love cuffs”, mais sans la fourrure synthétique.

Mon avis

Généralement un peu moins moches et moins chères que les précédentes, mais tout de même un bel aspect de toc (ça fait un peu panoplie de shérif, ce qui est moyennement glamour), et surtout… non mais ouille, les poignets, quoi.

♥ ♥ Choisir ses menottes : en tissu élastique

En tissu plus ou moins élastique, elles ferment généralement à l’aide d’un scratch ou d’une lanière.

On les trouve dans les sex-shops, classiques ou fétichistes.

Avantages

  • Elles sont confortables.

Inconvénients

  • Elles ne font pas très “vrai”.

Mon avis

Privilégiez les modèles qui ferment avec une lanière, car le scratch risque de rendre l’âme assez vite.

♥ ♥ Choisir ses menottes : en vinyle

En vinyle (tissu épais brillant à base de PVC), elles se referment autour de chaque poignet à l’aide d’un fermoir (semblable à celui d’une montre) et s’attachent ensemble à l’aide d’un mousqueton.

menottes en faux cuir

On en trouve dans les boutiques plutôt orientées fetish, notamment Dèmonia, qui propose divers coloris.

Avantages

  • Les menottes en vinyle sont jolies et ont la classe.
  • Leur look fetish apporte une note d’originalité, qui peut s’assortir à merveille si l’on se procure une tenue adéquate.

Inconvénients

  • Leur solidité n’est pas à toute épreuve (en gros, il vaut mieux éviter de bourriner dessus si on veut les garder intactes)

♥ ♥ ♥ Choisir ses menottes : en cuir

Selon les modèles, les menottes en cuir se referment autour de chaque poignet à l’aide d’un fermoir semblable à celui d’une montre ou d’un fermoir à cadenas. Elles peuvent être reliées par un mousqueton ou scellées entre elles.

Bondage menottes

On a l’embarras du choix sur les boutiques fétichistes, mais on en trouve aussi sur dans des sex-shops plus classiques.

Avantages

  • Solides, elles ne craignent rien
  • La plupart des modèles sont équipées d’un rembourrage tout à fait confortable pour nos petits poignets
  • Elles sont jolies
  • Leur aspect est plutôt luxueux

Inconvénients

  • Le cuir, c’est de l’animal mort, c’est mal !
  • Il est extrêmement difficile de les trouver en d’autres coloris que noir

Mon avis

Le cuir c’est mal, mais bon, euh… ce sont quand même mes préférées.

accessoires BDSM : menottes

Il existe également des menottes de chevilles, que vous pouvez choisir assorties à vos menottes de poignets.

Voilà ! Bon, j’en ai peut-être oublié… N’hésitez pas à faire part de vos avis et de vos expériences.

 

Collectionneuse compulsive de sextoys, testeuse pointilleuse et exhibitionniste débutante.

6 réflexions sur “Bien choisir ses menottes pour débuter le BDSM”

    1. Réponse amusante ! Merci à vous !

      No stress : il y a beaucoup d’hommes qui rêvent d’attacher “leur femelle”, mais qui n’osent pas le proposer. Et inversément.

      Je me souviens d’ailleurs d’un jeune couple qui était venu pour deux heures d’amusements SM. Le jeune-homme rêvait de sado-maso avec son amoureuse, mais n’avait ni accessoires, ni expérience et ne savait pas comment aborder le sujet avec la jeune-femme.

      Donc il abordait le sujet en proposant d’être attaché d’abord et elle ensuite.

      Comme toujours j’ai pris l’initiative : bandeau, bracelets, debout devant le trapèze, mains attachées, trapèze relevé par la poulie.

      Donc le jeune-homme est debout, bras en l’air, un peu pliés, au centre de la pièce. Torse nu, jeans aux jambes et pieds nus.

      Je donne la cravache à la jeune-femme et lui montre, avec le paddle, sur quelle partie de la fesse frapper.

      Elle démarre en lui effleurant les fesses et les cuisses par derrière. Lui, ne bouge pas, bien sûr.

      Elle monte en force et se met a frapper de plus en plus fort. Il bouge de plus en plus et finit par crier. Je me souviens de sa réaction “c’est excitant de le regarder à ma disposition, que je puisse le frapper comme je veux et tant que je veux, de le regarder sauter d’une jambe sur l’autre. Il m’appartient”.

      Le bâillon fut mis au soumis, à la demande de la demoiselle et elle a continué la séance toute seule, comme quelqu’un qui découvrait la fascination de la possession.

      A mon avis, le jeune-homme a dû un peu regretter sont passage dans ma salle. En tout cas il voulait initier son amie au sado-maso et cela n’a pas traîné tant elle était prête pour cela.

      Gc

  1. Ta vie est foutue.

    Non, sans blague c’est vrai que ce peut être amusant, pas cher, assez naïf (disons selon les modèles..), et ça devient d’ailleurs presque aussi courant que les canards… Mais s’en dispense qui le souhaite :)

  2. J’ai définitivement abandonné les menottes en métal (étant donné que je frappe dur et que l’esclave tire fort sur ses attaches, cela laissait trop de marques (embêtant au bureau ou dans la vie vanille :-) ).

    Les cordes ? les noeuds serrent trop ou pas assez, trop long à mettre ou à défaire. En plus quand l’esclave transpire trop des poignets, les cordes gonflent et je devais parfois les couper.

    Donc, j’ai adopté les bracelets de poignets et chevilles en cuir. De préférence à double sangle (les costauds tirent fort quand ma cravache fait danser en rythme) et double attache. J’en suis enchanté. Aucune n’a jamais cédé sous les tractions (contrairement à celles en vinyle). Je les aime avec un ou deux anneaux (D-ring) dans lequel je clipe le mousqueton qui relie à la chaîne.

    Vite mis, vite ajustés, vite défaits, robustes, fétish, ajustables, les bracelets en cuir sont magiques pour moi. J’en ai plusieurs. Pour les petits poignets de jeune-fille ou jeune-homme jusqu’aux modèles de grand(e)s costaud(e)s.

    J’ai réalisé un dossier sur le bracelets. Il suffit de demander.

    GC

  3. Bonjour GC, et merci pour ce commentaire.

    Lorsque vous dites “menottes en métal”, parlez-vous de menottes “standard” style fausse menottes de police, ou avez-vous essayé des accessoires plus costauds ?
    Ce n’est qu’un a priori sans avoir testé, mais je pensais que les accessoires plus épais étaient peut-être plus lisses, et donc “griffaient” sûrement moins.

    1. Je parle bien des menottes en métal de la police, oui.

      Le problème n’était pas des griffures, mais bien des lignes rouges dans la peau.

      Ces lignes venaient des chocs donnés par l’esclave sur le métal.

      Dans certains cas, cela posaient des problèmes visuels aux gens qui devaient justifier ensuite autour d’eux ces marques. Des slaves devaient même acheter de larges bracelets pour cacher les traces.

      Depuis je n’ai plus que de larges bracelets en cuir, que je place ajustés (évitant ainsi les frottements – encore des traces évitées) et qui sont très très très solides.

      GC

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